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Paris jour 3
Lumière aveugle le matin. La nuit fut longue, reposante pour d'autres, amusantes pour certains les guitares à la main, certains s'énervent dû au bruit des distraits. Faisant partie de la catégorie dormeur, le jour fut sous un angle de joie. Peut importe le bruit dérangeant, rien ne perturbe un sommeil profond... Petit déjeuner, douche, préparation mais retard assez creusant des sandwichs du midi qui fait faire rictus à notre cher professeur. Une fois nourriture sur les lieux puis dans les sacs, direction Versaille.
Aujourd'hui, c'est nous les rois. En attendant que le RER arrive disons... Environ 45 minutes de retard pour attarder notre sortie d'un peu plus. Discussion, jeu et encore. Occupation bruyantes dans les gares de Paris, de jeunes ennuyés par le temps dont la patience n'a pas voulue l'accompagner. Le train arrivé, on monte à bord pour notre voyage dans le temps du coté des grands Louis de France.
Parmi les camarades de classe, un manque. Un appel. " Lola est a Montparnasse " qu'avait dit sa mère. Un long parcours pour que Lola revienne, au final elle s'était retrouvée seule et rejoint par miracle. En même temps, il fallait bien que quelqu'un anime un peu...
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L'attente fut longue, et dans les lieux, nos oreilles entendent fredonner que les présentations ne peuvent être faite par notre professeur. De quoi rendre en colère... Ecouter une machine, ce n'est point l'idéal. On pourra dire que ma galerie est davantage pleine que ma tête de connaissance en lien avec les lieux...
Cependant, ornée d'or, une batisse qui fait revée, qui oserait compter le temps qu'à mit notre mine à se faire construire. Seulement 20% des pièces sont montrés au publique, dont une majoritairement connue : la galerie des glaces. La visite et longue et il y a de nombreuses pièces, de même, a qui est assez fou pour compter le nombre de salle que contient ces lieux...
Le château de Versailles, dont les origines remontent au XVIIe siècle, a été successivement un relais de chasse, un lieu d’exercice du pouvoir et dès le XIXe siècle un musée. Composé du Château, des jardins, du Parc, du domaine de Trianon et de quelques dépendances en ville, le Domaine s’étend aujourd'hui sur plus de 800 hectares.
Histoire :
Pour sa première chasse, le jeune Dauphin – futur Louis XIII – est amené à Versailles le 24 août 1607. Il y découvre un endroit giboyeux où son père Henri IV aime à se rendre. Il y revient en 1621 et celui qui est désormais roi depuis 1610 se passionne pour l’environnement parfait pour l’activité de la chasse : situé idéalement entre sa résidence principale Saint-Germain-en-Laye et Paris, les bois environnants regorgent de gibier. C’est donc là qu’il prend la décision de faire élever à la fin de l’année 1623 un petit relais de chasse dans lequel il peut dormir dès le mois de juin 1624. Petite résidence de campagne « de la construction duquel un simple gentilhomme ne voudrait pas prendre vanité » selon les termes de Bassompierre, Louis XIII décide à la faire rebâtir , la construction s’étend jusqu’en 1634 et est à l’origine du Château que nous connaissons aujourd’hui. Ces deux petits châteaux, sont de simples résidences de plaisance où se joue pourtant le deuxième acte de la Journée des Dupes en novembre 1630. L lieu s’offre aussi comme un espace de retraite où le souverain vient notamment s’isoler après sa rupture avec sa maîtresse platonique Mlle de La Fayette en 1637.
Ensuite, Louis XIV a connu une véritable passion pour Versailles et a décidé de l’étendre bien au-delà des limites que son père avait fixées. Le souverain a eu une véritable vision pour le site, se faisant architecte et bâtissant le chef-d’œuvre de sa vie qui lui restera éternellement associé.
Le futur Louis XIV vient pour la première fois à Versailles en octobre 1641, alors que son père Louis XIII l’y envoie avec son frère pour fuir une épidémie de petite vérole. Il est douteux que, âgé de trois ans à peine, Louis XIV se souvienne de cette première visite… Il faut attendre 1651 pour avoir une véritable mention du désormais roi à Versailles. Il y prend « le divertissement de la chasse », en compagnie de son gouverneur, avant d’être reçu à dîner par le capitaine des gardes du Château, René de Longueil. À partir de cette date, le jeune souverain y retourne régulièrement. Il se prend véritablement de passion pour le lieu, il engage des aménagements d’envergure en 1661. Dès cette date, et jusqu’à la fin de sa vie en 1715, le château et son domaine vont connaître d’importants travaux : avant-cour, enveloppe de Le Vau, pavillons des Secrétaires d’État, aile du Midi, Grand Commun, aile du Nord, Chapelle royale, pour ne citer que les principaux chantiers. La demeure passe progressivement du statut de relais de chasse à celui de résidence de plaisance avec de grands divertissements dans les jardins, elle devient surtout à partir de 1682 la résidence principale de la cour et du gouvernement. Louis XIV y installe non seulement son aristocratie, mais aussi son administration centrale. Le lieu devient le théâtre de cérémonies prestigieuses comme la réception de grandes ambassades dans la galerie des Glaces : le doge de Gênes en 1685, les envoyés du Siam en 1686 et ceux de Perse en 1715. De même, en novembre 1700, c’est à Versailles qu’il accepte le testament de Charles II d’Espagne pour que son deuxième petit-fils devienne roi d’Espagne. À sa mort, le palais et son domaine sont loin d’être achevés mais Louis XIV, en cinquante ans et près de 100 millions de livres, en a tracé toutes les lignes et les proportions.
Né à Versailles, Louis XVI devient roi à presque vingt ans. Antoinette marquent l’un des plus grands événements de Versailles de cette fin du XVIIIe siècle. Au contraire de son grand-père, Louis XVI passe la plupart de son temps à Versailles où il fait faire plusieurs travaux d’aménagements intérieurs, se consacrant à l’étude des différentes sciences. Aimant profondément son épouse, en 1774 il lui offre le Petit Trianon, construit par Louis XV pour Mme de Pompadour et inauguré par Mme Du Barry, et Marie-Antoinette en fait son domaine particulier. Si les fêtes et divertissements continuent à se succéder à Versailles, c’est désormais à Paris que les courtisans passent la plupart de leur temps, laissant souvent un Versailles bien vide… Quelques événements viennent rompre la monotonie et rappeler les fastes d’antan Mais rapidement l’image des souverains, en raison de politiques fiscales et des dépenses somptuaires de Marie-Antoinette, se dégrade non seulement auprès du peuple mais aussi de la noblesse. C’est dans ce contexte qu’il faut placer l’Affaire du collier de la reine en 1785. Peu clairvoyants sur la situation sociale et économique, Louis XVI et Marie-Antoinette ne comprennent sans doute pas les journées des 5 et 6 octobre 1789 qui les forcent à quitter Versailles définitivement pour Paris.
En 1789, Versailles traversa sans dommages majeurs la période révolutionnaire. Après le départ de la famille royale pour les Tuileries le 6 octobre 1789, le service des Bâtiments du Roi en profita pour entamer des réparations qu'il était délicat d'entreprendre en présence de la Cour, comme la remise en état des peintures du plafond de la galerie des glaces. La chute de la monarchie en août 1792 entraîna une période d’incertitude, bien que la Convention ait décrété que l'entretien des anciennes maisons royales incombait désormais à la nation.
Deux décisions lourdes de conséquence pour le château furent prises peu après la disparition de l'Ancien Régime :
La création à Paris du Muséum central des Arts se fit au détriment de Versailles. Le fonds initial se composait des collections de peintures et sculptures appartenant à la Couronne, et les œuvres qui ornaient les grands appartements furent transférées au Louvre. Cependant, les sculptures qui ornaient les Jardins de Versailles n'étaient pas concernées par ce mouvement. D’autre part, une loi promulguée le 10 juin 1793 programma l'aliénation du mobilier des anciens châteaux. Tous les meubles et objets d'ameublement concernés qui n'avaient pas suivi la famille royale aux Tuileries ou qui n'avaient pas été envoyés au Garde-Meuble ou réquisitionnés pour différents services, furent mis en vente pendant près d'un an, du 25 août 1793 au 11 août 1794. Pas moins de 17182 lots furent proposés, l’immense majorité d’entre eux étant achetée.
Il faut attendre l’accession au trône de Louis-Philippe, comme « roi des Français » en 1830 pour que Versailles connaisse un véritable renouveau. Le nouveau souverain de la monarchie de Juillet est très sensible à l’Histoire. Et c’est en décidant en 1833 de créer un musée « dédié à toutes les gloires de la France » que le monarque souhaite raccommoder tous les Français, depuis les monarchistes légitimistes, les révolutionnaires, le napoléoniens en passant par les libéraux. Ouvert en 1837, le musée célèbre les glorieux événements français depuis le Moyen-Âge jusqu’au début de la monarchie de Juillet.
Les travaux titanesques qu’il engage dans le château font disparaître d’anciens espaces de cour, mais sauve le château. Les aménagements se poursuivent après son départ et Napoléon III utilise désormais le palais comme lieu de fêtes et de représentation du pouvoir.
C’est ainsi qu’il y reçoit somptueusement la reine Victoria en 1855. Lieu de pouvoir par excellence, le château accueille aussi les heures les plus importantes de l’histoire de France puisque c’est là qu’est signée la déclaration de l’Empire allemand en 1871 faisant suite à la défaite française. Le château mettra longtemps à s’en remettre… De même, la Troisième République naît à Versailles où le Parlement s’est réfugié après la Commune. Entre 1873 et 1954, quinze élections présidentielles y seront votées par le Parlement réuni en congrès. L’arrivée d’un jeune attaché de conservation en 1887, devenu conservateur en 1892, permet au château de remettre en avant la résidence royale au détriment du musée de Louis-Philippe : Pierre de Nolhac engage cette restitution avant que Versailles ne subisse les outrages de la Première Guerre mondiale.
Versailles redevient le lieu de toutes les attentions lorsque le château est choisi pour la signature du traité de paix en 1919. Face à l'humiliation de la proclamation de l'Empire allemand dans la galerie des Glaces en 1871, les Alliés choisissent d'organiser la signature du traité de paix dans cette même galerie.
En 1924, tout change pour le château de Versailles. Le milliardaire et philanthrope John D. Rockefeller Jr. s'éprend de ce château menaçant ruine, et propose une aide financière à l'Etat français, pour la restauration du patrimoine national (Reims, Versailles et Fontainebleau). Rockefeller s'inscrit là dans une histoire franco-américaine commencée bien plus tôt, lors de l'implication de la France dans la guerre d’Indépendance américaine : le donateur américain institue, sans le savoir, les premiers pas d'une tradition philanthropique qui continue aujourd'hui à fleurir à Versailles.
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Suite aux luxueux chateau, se voit la visite d'un opéra, celui de Garnier. La pause se voit longue, de bonnes joies aux allures musicales où, chacun d'entre nous apportait sa touche d'artiste intérieur. De la chanson au poème, doux textes fredonner dans les parcs de Paris, avant de partir pour un nouveau chemin culturel de battisse impressionnante ( bien que les pneus à l'entrée du grand escalier sont terriblement moche ).
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Décidée en 1858 pour remédier à la vétusté et à l’incommodité de la salle de la rue Le Pelletier, la construction du nouvel Opéra fut le cœur d’une magistrale démonstration de l’urbanisme selon le Second Empire. Sous l’égide d’Haussmann, l’édifice fut construit pour répondre aux luxueux plaisirs réclamés par le Tout-Paris et la cour impériale. En même temps, il devait être l’un des « phares » dont le baron parsema la capitale pour rythmer les nouvelles voies de circulation. Le quartier alentour fut alors totalement remodelé, faisant disparaître plusieurs hôtels particuliers du XVIIIe siècle. La visite de Napoléon III et d’Eugénie sur le chantier témoigne de l’importance qu’avait aux yeux de l’empereur le nouvel Opéra, qui fut, après le Grand Louvre, le monument majeur de son règne et le plus coûteux.
Charles Garnier n’avait encore rien construit lorsqu’en 1860, il fut lauréat du concours de l’Opéra, devant l’architecte de la Ville de Paris et Eugène Viollet-le-Duc, que soutenait l’impératrice. Désillusionné par ses études et ses voyages, il mit toute son ardeur de jeune artiste romantique ainsi que ses talents académiques au service de ce projet auquel il se consacra totalement.
Dans le programme architectural très riche inventé par Garnier, le grand escalier tient une place considérable. Reprenant le modèle de celui du théâtre de Bordeaux, il développe à Paris une cage monumentale et inattendue. Son originalité réside dans sa double fonction d’espace de circulation et de lieu de déambulation. Les trois volées permettent d’accéder au parterre mais surtout aux espaces de réception (salons et grand foyer). Tout autour des marches, rythmées par de grandes arcades, les galeries s’ouvrent largement sur le vide central de l’escalier, offrant des balcons faits pour suivre l’évolution des spectateurs sur les marches. Le décor, très minéral, fait appel à une grande variété de pierres dures, toutes issues de carrières françaises, véritable musée minéralogique de l’Empire français. Cette polychromie est rehaussée par l’abondant éclairage électrique dispensé par des candélabres en fonte, qui rappellent ceux de l’extérieur. Très vite électrifié, l’Opéra alliait œuvres d’art traditionnelles et confort de la modernité.
Pour mener à bien l’œuvre qu’il conduisait, Charles Garnier fit appel aux plus grands peintres et sculpteurs officiels de l’époque, ainsi qu’aux meilleurs ouvriers de France. Avec le même talent et le même enthousiasme qu’il mit à la compilation des références et des matériaux, il eut sur eux un regard précis et critique. L’hésitation de l’impératrice rappelle la déroute du public devant tant de luxe déployé à l’extérieur comme à l’intérieur de l’édifice. Jamais un bâtiment de spectacle n’avait pris cette importance dans la ville, la tradition voulant que l’architecture s’effaçât devant l’art lyrique. Les audaces du style de certaines parties choquèrent même ; Garnier mit toute son ardeur à défendre le groupe de La Danse, de son ami Carpeaux, jugé indécent. Par ailleurs, le temps et le manque d’argent ne permirent pas l’aménagement de la machinerie moderne qui avait été initialement prévue, et l’équipement technique de l’Opéra ne présenta aucune révolution. Si la scène était l’une des plus larges, elle n’avait pas une profondeur excessive, et la salle était plus petite que bon nombre de théâtres européens. Au foisonnement de la création lyrique et chorégraphique contemporaine, la salle de Paris ne proposait qu’un accueil traditionnel.
La médiocrité des premières productions permit à une société aisée éprise de divertissements et de représentations d’accorder au bâtiment un succès immédiat. Elle sacrait alors la réussite d’un architecte, mais aussi d’un ensemble architectural et urbain qui ne put se développer que dans le cadre précis et subtil fixé par l’empereur et Haussmann.
L’histoire raconte que c’est en prenant conscience du caractère un peu triste de la salle de l’Opéra Garnier qu’André Malraux décide de faire appel à un artiste contemporain pour imaginer un nouveau plafond. Le ministre de la Culture étant un grand admirateur et un ami de Chagall, il fait appel au peintre qui à cette époque travaille sur les vitraux d’une synagogue à Jérusalem. Il avait par ailleurs déjà travaillé pour le monde de l’opéra et du ballet
Lors de sa présentation, la fresque suscita de nombreux commentaires pas toujours élogieux. On l’accusa de rompre l’unité du bâtiment Second Empire imaginé par Charles Garnier. Pour certains Chagall, favori de Malraux, se serait enrichi sur le dos des contribuables français. Mais pour ce plafond, le peintre ne toucha aucun salaire.
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Derniers rendez-vous finissant en beauté, dans une certaine tristesse de regagner le monde des communs. Là où le vent est pollué, il attire. Nous sommes bizarres les humains. Mais les plus belles œuvres se situent dans les pires lieux qu'il soit.
L'heure est venue d'y aller. Chacun va chercher ce qu'il lui appartient, nous partons chez nous. La ville est belle, mais il va de soit qu'une partie d'ame est ailleurs, va donc retrouver ce morceau. Il y a un bien pour un mal. Descendons avec une plus grande partie de nous même satisfait pour rejoindre son nid.
Au train, l'attente est long. Le voyage tourne sur l'enfance. Des individus viennent dans le fond là où nous nous situons, raconter des anecdotes de son passé pour faire rire, pour créer la nostalgie, pour passer le temps et découvrir encore sur l'autre. Un passage qui rapproche, qui fait penser avec le sourire. A Nime, vers le soir, tout se bloque. Voit privé et train a l'arret. C'est long, et la dame parle une fois, deux fois plus énervée, confuse des ordres contradictoires, et une dernière des plus amusantes, ou elle affirme " j'espère que celui qui prends les décisions n'en prendra plus jamais". On rit, on patiente : direction gare du sud.
Nous terminons le voyage, plus tard que prévus, mais toujours le coeur souriant.
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